Chez CARRIERES BANCAIRES, nous passons l’année entière à nous demander ce qui va bien pouvoir vous motiver à tout chambouler, à changer de collègues, de patrons, à faire déménager toute la petite famille, à vendre ou acheter une nouvelle maison, à vous remettre totalement en cause pour un nouveau poste…
Parce que nous le savons : il faut une bonne dose de courage et de confiance en soi pour accepter de changer volontairement. Il est tellement plus confortable parfois d’attendre en se disant que les choses changeront d’elles même.
En même temps, la réussite individuelle est faite de prises de risques mesurées, d’opportunités saisies… L’essentiel n’est-il pas, à l’aube de la retraite, de se dire que l’on a exploré toutes les voies qui s’ouvraient à nous et que l’on n’a aucun regret ?
Donc avant de répondre à une de nos sollicitations, ou faire acte de candidature sur l’une des opportunités professionnelles figurant sur notre site, il faut d’abord vous demander si vous êtes prêt au changement, vraiment prêt ?
Voilà pour vous aider dans votre réflexion les 4 grandes « dispositions d’esprit » que nous rencontrons chez les candidats vraiment prêts au changement (issues d’un sondage réalisé entre Juillet et Octobre 2009 auprès de 350 candidats) :
1ère motivation – l’absence de perspectives professionnelles claires – 33% des réponses
Mais d’où vient ce constat, alors que le secteur de la banque/ assurance est un secteur riche en possibilités et qui fait des efforts conséquents en matière de formation et de promotion interne ?
A notre avis, probablement d’une histoire vieille comme le monde…du travail. Laissez nous vous la raconter et vous nous direz si vous la trouvez crédible :
Un(e) jeune conseiller(e) plein d’allant se fait embaucher dans une grande banque nationale (ça marche avec n’importe quelle entreprise, dans n’importe quel secteur).
Au bout de moins de 2 ans, la 1ère promotion et la 1ère augmentation. Le jeune conseiller accepte, et c’est bien normal, d’aller prendre son nouveau poste dans une agence un peu « exotique » pour faire ses preuves…
La lune de miel continue, et 2/3 ans plus tard, le jeune conseiller, fort de ses très bons résultats, se dit qu’il serait temps de voir autre chose, de rejoindre sa Province natale après 5 ans loin de ses racines. Il sollicite sa hiérarchie et/ou sa DRH en ce sens.
Et c’est là que parfois (je dis bien parfois), la lune de miel se termine. Car sa hiérarchie lui demande (pour plein de bonnes ou mauvaises raisons) de prendre son mal en patience et d’attendre encore quelques mois.
Rendez-vous est pris dans 6 mois et en attendant, petite augmentation. Et la Province alors ? Elle attendra. Et 6 mois plus tard, même entretien (si les mêmes interlocuteurs sont toujours en poste, sinon, il faut recommencer avec les nouveaux). Je ne vous raconte pas la suite, vous la connaissez sûrement. Et le CV du jeune conseiller finit par arriver chez Carrières Bancaires.
Pour bien connaitre les contraintes que représentent l’exercice périlleux de la « Gestion de Carrières » vu de l’intérieur, nous nous garderons bien de jeter la pierre à l’un ou l’autre des acteurs de cette petite comédie.
Rien n’est jamais blanc ou noir, le chef a aussi la pression, son chef lui a fait le même coup, la DRH doit composer avec tout le monde et parfois le jeune conseiller se montre un peu impatient. Bref, peu importe « à qui la faute », le résultat est là, le jeune conseiller finit par quitter son agence, rejoindre sa Province quand même mais dans une autre banque. Et il répond au sondage en ligne : « manque de perspectives »… Suivant !
2ème motivation : et oui, la rémunération – 26% des réponses. Pas surprenant, ni dans un sens ni dans l’autre.
Sans spécialement commenter ce score, nous voudrions en profiter pour tordre le coup à une idée reçue : « les salariés du secteur de la banque assurance sont des gros privilégiés ». Ce n’est ni vrai ni faux. Comme partout, il y a d’importantes disparités. Quoi qu’on en pense.
Faux : Les salaires d’embauche en bas de l’échelle dans beaucoup d’établissements se situent un peu au dessus du SMIC. Les (vraies) augmentations (individuelles) sont le fruit de vos efforts. La part variable est de plus en plus répandue et les salariés du secteur ont tous d’importantes charges de travail.
Vrai : les opportunités d’évolution sont nombreuses, le salaire sur le long terme évolue bien. Dans certains établissements (on vous donnera les noms !) la participation et l’intéressement sont très, très intéressants. Mais, pour entendre il y a peu un ami travaillant dans une grosse entreprise du secteur pharmaceutique me parler de ses très nombreux avantages, c’est plus lié à la culture et aux résultats de l’entreprise qu’au secteur en tant que tel. Nous pourrions développer pendant des heures le sujet.
3ème motivation : un souhait de changement géographique – 22% des réponses
4ème motivation : l’environnement de travail (collègues, hiérarchie…) – 11% des réponses
Plutôt rassurant pour les DRH du secteur de la banque – assurance. Visiblement, ce n’est pas la mauvaise ambiance qui vous motive à bouger. N’en déplaise aux mauvais coucheurs…
5ème motivation : le chômage – 8% des réponses
mais dans ce cas, il ne s’agit pas vraiment d’une motivation mais d’une obligation.